21 avril 2024

Hugo Saez - hsaez@medialo.ca

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©Photo - Facebook des Astrelles

Face à Joliette, les Astrelles ont évolué dans un système à deux défenseures, trois milieux et une attaquante.

Durant la saison régulière et en l’espace de trois confrontations, les Astrelles n’avaient jamais réussi à trouver la recette miracle pour faire déjouer Joliette (1-2, 0-4 et 0-1). Aucune autre équipe de la ligue n’est d’ailleurs parvenue à surclasser la puissante formation lanaudoise, qui s’est présentée dans les éliminatoires en étant invaincue. « On savait que ce serait un match difficile, contre une équipe de très gros calibre et on savait que la pression n’était pas sur nous. On croyait en nos chances », narre Alexe Séguin, entaîneure-chef. 

Des détails 

La partie était pourtant bien mal embarquée pour les joueuses de la région, menées 2-0 à la mi-temps et amputées de leur gardienne Marianne Lévesque, sortie sur blessure quelques minutes après le coup d’envoi. « Elles savaient qu’elles devaient revenir fortes et qu’elles avaient l’énergie pour le faire. Je leur ai dit de le faire pour celles qui étaient blessées et de ne pas baisser les bras car il restait encore du temps. On n’avait rien à perdre », révèle la coach au sujet du discours tenu à ses joueuses à l’aube du second acte.  

Malgré une réalisation de Magalie Gagnon et plusieurs parades signées Florence Lebel durant la deuxième moitié du match, les Astrelles n’ont pas comblé leur retard et ont dû dire au-revoir à la finale. « J’ai eu une équipe soudée, qui se comprenait et qui s’écoutait. Les filles ont fait preuve de beaucoup de caractère et d’un bel esprit de collaboration », loue Alexe Séguin sur l’ensemble de la saison de ses joueuses. 

« Beaucoup de maturité » 

Cette performance démontre que le soccer féminin a de beaux jours devant lui en Abitibi-Témiscamingue. « On a toujours été un peu des guerrières en région. Les filles qui sont là veulent jouer et se connaissent. Le soccer en région, ce sont des familles. Pour aller jouer deux matchs, on est capable de faire 16 heures de route. Comme on veut compétitionner contre d’autres clubs, on sait qu’on doit travailler et collaborer », argumente l’entraîneure-chef des Astrelles. 

Alexe Séguin voit d’un bon œil l’avenir du programme de soccer intérieur féminin du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue. « Il y a une belle relève pour les années à venir », assure-t-elle avec optimisme.